Exposition « Noces de Papier »

Les samedis et dimanches du 12 mars au 10 avril inclus de 14h00 à 18h00

Une nouvelle exposition débute aux Maisonnettes du 12 mars au 10 avril 2022. Intitulée « Noces de Papier », elle vous invitera à découvrir le travail de Gilles Alexandre, collagiste, et Marc Touret, sculpteur. Ces deux artistes ont la particularité de créer leurs œuvres à partir d'un matériau simple : le papier.

Marc TOURET, Sculpteur

De formation littéraire et de passion bricolière, Marc TOURET s’est toujours fabriqué des trucs et des machins pour s’inventer des aventures d’enfant rêveur, sans bouger de sa cabane ni, plus tard, de son atelier. Et voilà comment on devient sculpteur avec trois bouts de bois, deux clous rouillés et un marteau. Pas de quoi faire un fromage direz-vous, mais des tas de sculpture, si.

Après la taille du bois et de la pierre, par le biais de la céramique et du plâtre armé, Marc TOURET s’oriente très tôt vers le travail du bronze à cire perdue directe dont il assure la composition des cires originales, la ciselure et les patines. Ensuite, il élabore et met au point sa technique de la cire armée monumentale.

Il participe à de nombreux salons parisiens, exposition en galeries tant à Paris, qu’en Province ou en Europe. Actuellement, il est membre du bureau du Salon Comparaisons. Responsable du groupe « Singulière Sculpture », pour Art Capital, au Grand Palais.

Afin de gagner en liberté dans les créations de grandes dimensions, ses recherches et expérimentations menées depuis de nombreuses années, ont enfin abouti à la création d’un mortier de papier à modeler, le « papier croûté »

Les COLLAGES de Gilles ALEXANDRE
Ou le « passé recomposé »

Né à Mantes-La-Jolie, Gilles ALEXANDRE y a suivi durant son adolescence, des cours de fusain auprès de Jean GUERIN, un petit maître de l’école post impressionniste.

Après de longues années passées à peindre et à dessiner il est notamment marqué par l’œuvre du collagiste Philibert-Charrin qu’il découvre à Lyon.

Cette rencontre détermine sa nouvelle orientation artistique vers le collage, en créant son propre chemin.

Il n’y a pour autant chez Gilles ALEXANDRE aucune influence décisive (sinon mille influences…). Le temps de la maturité est aujourd’hui celui de la singularité. En multipliant les rendez-vous avec toutes sortes de papiers patinés par le temps, il s’agit bien de mettre en œuvre « un passé recomposé ». « Passé » de feuilles endormies dans la malle d’un brocanteur. « Recomposition » de ces lambeaux prélevés, découpés, ou déchirés, eux-mêmes passés au tamis de la réflexion avant de se trouver répartis aux quatre coins d’un nouvel espace…L’ensemble étant mis en débat pour de nouvelles aventures graphiques mêlant formes et forces aux multiples couleurs.